Domaine Monbazan

Dignes héritiers d’une grande famille de vignerons

A la frontière des Landes, aux confins des terroirs des Graves et de Sauternes, la petite commune viticole de Landiras est située à l’écart des circuits médiatiques qui sillonnent le vignoble girondin.

Dans ce site protégé, entre fleuve et forêt, s’étendent les vingt hectares du château de MONBAZAN, sur un terroir communal qui n’en compte guère que cent quatre-vingts.

La nature des sols qui composent le terroir du château de MONBAZAN reflète les trois régions qui y convergent :

Argilo-calcaires (type Sauternes), graveleux (type Graves), sablonneux (type Landes). Le vignoble se répartit également en vignes rouges (75% Merlot, 20% Cabernet, 5% Malbec) et en vignes blanches (70% Sémillon, 15% Sauvignon, 15% Muscadelle).

Au château de Monbazan, cela fait plus de 400 ans que les hommes ont compris la nécessité de respecter la terre pour que s’épanouisse pleinement un riche vignoble au potentiel extraordinaire.

Dignes héritiers d’une grande famille de vignerons, Béatrice et Pierre Labuzan avec leurs deux fils Hadrien et Victor conduisent le domaine dans l’esprit de la tradition, avec la volonté de vivre en harmonie avec une nature préservée.

D’où le choix de pratiquer l’AGRICULTURE BIOLOGIQUE, qui permet de respecter le sol, sa fertilité biologique et physique et de conserver la biodiversité.

Ce mode de culture contribue également à préserver la santé des habitants de la terre, dont les Hommes et d’agir pour les générations futures. L’INSERM admet aujourd’hui qu’un lien certain existe entre pesticides, cancers et maladies neurologiques. Parkinson a été reconnue maladie professionnelle pour les agriculteurs dans un décret de mai 2012.

Pour aller plus loin, le château de Monbazan adhère à la charte Biocohérence depuis sa création en 2010, plus exigeante que la nouvelle réglementation bio de 2009 qui a mis fin aux labels nationaux. Cette dernière autorise à tolérer des pratiques moins contraignantes (mixité bio/non bio dans les fermes, semences non bio, pas d’obligation de lien au sol pour les volailles et pour les porcs…). Ce génère des risques de fraudes ou de fautes et introduit un manque de transparence pour les consommateurs, ce que la famille Labuzan déplore.

La charte Biocohérence permet au château de Montbazan de revenir à l’engagement des pionniers de la bio, celui de nos parents en 1963 et 1970 et de valoriser les bonnes pratiques du domaine.

Concrètement, la pratique de l’agriculture biologique au château implique :

  • zéro désherbant, mais des labours et griffages superficiels dans les vignes ;
  • des jachères sur 7 ou 8 ans : lorsqu’une parcelle de vigne est arrachée, la terre est mise au repos  pour aider le sol à se régénérer. Un sol en meilleure santé permet de lutter préventivement contre les maladies.  Ces îlots de verdure semi-sauvages servent en outre de refuges et de garde-manger à de nombreux petits animaux, oiseaux et insectes très utiles pour les vignes à proximité ;
  • zéro engrais chimique, mais des fertilisants organiques, des composts certifiés Bios, ou des engrais verts (luzerne, trèfle, vesce, phacélie,…).
  • zéro pesticide, insecticide, fongicide de synthèse mais des produits de traitements certifiés Bios, des macérats de plantes, des huiles essentielles

Les vins du domaine monbazan

Grave rouge 2019

Médaillé d’Or au coucours des vins Féminalise 2021 !

Elevé en fût de chêne pour une durée comprise entre 12 et 18 mois. Ce passage en barriques ajoute à nos vins des parfums de vanille, d’épices, de café grillé.

Cépages : Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et un petit peu de Malbec.

Le Merlot donne au vin une couleur intense, un parfum fruité, de la rondeur et une certaine souplesse en bouche. Le Cabernet Sauvignon apporte arômes (cerise, prune, cassis…) et structure. C’est un cépage puissant, fort en tanins qui rend les vins aptes au vieillissement. A contrario, le Cabernet Franc est un cépage aux tanins doux. Il est réputé pour sa finesse, ses arômes délicats de framboise, cassis et violette. Le Malbec apporte lui aussi de la couleur et une bonne structure tannique.

Dégustation : Avec une robe d’un bordeaux lumineux, ce millésime s’ouvre lentement sur des arômes de fruits rouge (cassis, griotte). Un vin ample et fruité, qui développe des parfums de mûres et d’épices.

Accords : Ce grave rouge accompagne parfaitement les viandes rouges goûteuses et grillées, un bœuf mitonné en sauce ou un lapin à la moutarde, et la plupart des fromages. Une idée originale à essayer : une fricassée de choux de Bruxelles, lardons et pommes Granny

A boire entre 16° et 18°                                                                                                                                                                     

Consommation idéale conseillée: jusqu’en 2027

Grave blanc (sec)

Médaillé d’Argent au concours de Lyon 2021,

                                                                                                                                                                                                                                  

Cépages : Sémillon majoritaire avec des notes florales et son gras naturel et Sauvignon pour la fraîcheur et la vivacité.

 

 

                                                                                                                                                                       

Dégustation : ce Graves blanc sec s’orne d’une robe jaune pâle. Arômes printaniers de fleurs d’acacia et d’aubépine qui donnent en bouche des saveurs vives et rafraichissantes légèrement citronnées

Accords : entre 6 et 24 mois pour sa vivacité et ses notes acidulées en accompagnement de fruits de mer, crustacés, poissons grillés ; passé 2 ans il gagne et richesse et en complexité et sera parfait pour des mets plus élaborés comme les poissons en sauces, les volailles… A découvrir avec des lasagnes aux fruits de mer, une quiche tomate et chèvre, une blanquette de veau.

A boire entre 10° et 12°

Temps de garde conseillé : 3 ans pour profiter un maximum de sa fraîcheur